ENFIN !! Une journée d’hiver, froide mais où le soleil-el sol-the sun-Die Sonne…- brille dans un ciel bleu azur
Pour les tâches quotidiennes auprès des ânes, l’environnement est plus agréable : vérifier, sur toute sa longueur, la clôture (passage de la faune sauvage à plusieurs endroits) ; casser la glace du bac à eau, tiédir l’eau glaciale en y versant un peu d’eau chaude ; nourrir les Longues Oreilles avec le foin (une portion le matin et une autre en milieu d’après-midi) ; caresser, câliner, papouiller !
Ambiance, Ambiance !
Vœux 2021
JOYEUX NOËL !
Bain de soleil
Les abris des longues oreilles
Ils marquent le paysage rural. Ils sont l’écho d’un autre temps : ce sont les cabanons ou grangeons (petites granges).
Aujourd’hui abandonnés par les activités agricoles, ils sont entre les mains de la nature : au cœur des taillis, au milieu des champs, aux abords des vignes… souvent en ruine.
Parfois, certains retrouvent une « seconde vie » : abri de nos longues oreilles dans les parcelles !

Ces vieilles pierres nous content cette époque où les gens se déplaçaient à pied, où les cultures étaient de proximité, où les campagnes étaient très peuplées. A destination agricole, les grangeons abritaient les outils, rendaient possible le déjeuner de midi sans rentrer à la ferme et parfois le couchage du soir lors des périodes de fortes activités agricoles (moissons, vendanges). Ils servaient aussi de bergerie. A destination de loisir, ils permettaient de sortir du village, de la maison.
Les cabanons sont également les témoins d’une terrible période celle de l’arrivée du phylloxera dans les vignes au 19ème siècle. Cet insecte, venu d’Amérique, apparaît en France en 1860. Il ravage les 3/4 du vignoble français. L’insecte dessèche le plant de vigne. Seule la bouillie bordelaise, à l’époque, peut parvenir à lutter contre ce désastre économique. La préparation de ce sulfate demande beaucoup d’eau. Du fait, on construit des cabanons au plus près des vignes pour stocker tout le matériel nécessaire à la préparation, récupérer l’eau de pluie, loger l’ouvrier agricole, éviter la perte de temps dans les déplacements journaliers.
D’après les estimations, on compte 80 de ces constructions en pierre sur la commune de Beaufort sur Gervanne, Vercors Méridional.
L’équipe de Tv Val de Drôme a réalisé 2 vidéos sur ce patrimoine bâti : https://tvvaldedrome.com/2017/09/21/la-memoire-des-cabanons-du-val-de-drome/
https://tvvaldedrome.com/2017/08/24/lorsque-nos-paysages-racontent-les-hommes-qui-y-ont-vecu/
Quelque part dans la broussaille
Eco-pâturage avec nos longues oreilles
L’âne est un placide. Il prend le temps de manger : il s’y consacre à hauteur d’au moins 60% de la journée.
L’âne est un consommateur lent : il trie, mastique beaucoup.

Les ânes sont présents sur un ancien pâturage de cette terre du Vercors. La végétation pionnière le colonise au fil des saisons. L’introduction de notre petit troupeau va favoriser une biodiversité, enrichir les sols.

Les buissons touffus, rameux souvent épineux et entremêlés ne leur font pas peur bien au contraire ! Ils apprécient aubépine, cornouiller sanguin, clématite, lierre, ronce, églantier, prunelier, genévrier commun, etc.




Que d’oreilles dressées !

En Pays de Gervanne (Drôme – Parc naturel régional du Vercors), une pancarte, présente sur le terrain où broutent les ânes, m’interpelle depuis quelques temps.

Une recherche d’informations et documentaire me permet d’approcher le milieu de cet autre mammifère aux longues oreilles : le LIÈVRE COMMUN.




Sources bibliographiques et photographiques :
– revue « La Hulotte » n°15
– site « Pixabay », images libres de droits et gratuites à télécharger
– photos de Gilbert Silvestre, Lydie Renault
Au jardin, une inconnue ailée s’invite
Pendant que les ânes paissent dans la prairie,

tiens, tiens, tiens, au jardin, s’invite un petit oiseau jusqu’alors absent.


LA MÉSANGE HUPPÉE est aux mangeoires !
Reconnaissable à sa huppe noire et blanche souvent dressée en pointe sur la tête, elle est plus solitaire que les autres mésanges ; du fait, plus difficile à observer. Elle affectionne les couverts denses de conifères. Sa nourriture : des petits insectes, des graines. A l’automne, la mésange huppée se joint aux autres petits oiseaux des bois : mésanges, roitelets…


Du bon usage du compost
2 ans : telle fût la durée de dégradation et de maturation du compost : un mélange de crottin d’âne, de paille et de divers déchets (épluchures et fanes de légumes + fruits, marc de café + thé + tisane, papiers/journaux recyclables…).
Le compost est donc mûr !
Direction le potager : j’épands cet « or noir » à la surface du sol qui a été ameubli et aéré. Puis je griffe la terre pour l’incorporer dans les premiers centimètres du sol.
L’automne est une période favorable à l’épandage : la terre n’est pas encore gelée, les vers de terre -ces précieux petits laboureurs »- sont très actifs, le terrain est protégé durant l’hiver et enrichi pour le printemps.
Maintenant que l’aire de compostage est bien vide, retournons à une source précieuse : le parc des ânes. Je ramasse le crottin, le dépose dans des sacs et le transporte, à dos de Hunka, jusqu’au bac.
Dorénavant, laissons le vivant agir…
